Lesaccidents sont les propriĂ©tĂ©s qui n’affectent pas la substance de cet ĂȘtre. Pascal soutient qu’aucune propriĂ©tĂ© ne permet Ă  elle seule de dĂ©finir le « Moi » : le corps et l’ñme de la personne ne cessent de changer, tout comme ses qualitĂ©s, mais la personne demeure la mĂȘme. Qu’est-ce que le moi ? Pascal, auteur chrĂ©tien, grand scientifique, se pose une question : « Qu'est ce que le moi ». Cette problĂ©matique, de nature humaine, est une recherche a laquelle beaucoup de philosophe ont tentĂ© de rĂ©pondre, en vain. Pascal voulait absolument acquĂ©rir le savoir du moi, de quoi Ă©tait il fait, Ă©tait il rĂ©el ou n'Ă©tait-il qu'une Pascal PensĂ©es - Qu’est-ce que le moi ? #Philosophie Jonquille ou Narcisse ? – Photo @Dsirmtcom Mars 2017 Notes philosophiques n° 7 Exercice rĂ©alisĂ© Ă  partir d’un sujet proposĂ© dans l’ouvrage Vay Tiền Nhanh. La plupart des voyants voient le monde d'un point de vue diffĂ©rent de celui de leurs pairs. Ils peuvent dĂ©clarer avoir vu des choses dans leur vision pĂ©riphĂ©rique ou dans leurs rĂȘves qu'ils n'ont pas remarquĂ©es. Certains pensent que les clairvoyants sont capables de voir plus que d'autres parce qu'ils sont bĂ©nis ou qu'ils se sont entraĂźnĂ©s plus dur que d'autres. Quelle que soit leur raison, la plupart des gens croient que voir avec votre esprit est une compĂ©tence utile Ă  avoir. En fait, certaines personnes gagnent leur vie en aidant les autres Ă  voir ce qui les attend. Ils dĂ©veloppent ainsi leur expĂ©rience sur un rĂ©seau de "voyance par tĂ©lĂ©phone" trĂšs rĂ©putĂ© comme celui de Tela au 3662. ​ La Voyance Par TĂ©lĂ©phone Pour Voir Le PassĂ© & Le Futur Au 3662 Lors d'une voyance par tĂ©lĂ©phone , les mĂ©diums voient souvent le passĂ© et l'avenir Ă  travers des visions qu'ils Ă©prouvent lorsqu'ils sont Ă©veillĂ©s. La plupart des visions apparaissent sous forme d'ombres sombres sur du papier blanc ou sur un Ă©cran blanc. Ils peuvent interprĂ©ter des symboles dans leurs visions et communiquer cette information Ă  quelqu'un d'autre en Ă©crivant, en dessinant ou en parlant Ă  haute voix. Cela aide les autres Ă  prendre des dĂ©cisions en fonction de ce qu'ils perçoivent dans leur esprit sans leur parler directement eux-mĂȘmes. Certains considĂšrent que voir avec votre esprit est une forme de jeu, car vous ne savez jamais ce que vous obtiendrez lorsque vous vous concentrez sur quelque chose. Cependant, de nombreux joueurs considĂšrent Ă©galement qu'ils rĂ©ussissent au jeu s'ils gagnent la plupart de leurs paris la plupart du temps. ​ Comment Fonctionne La Voyance Par TĂ©lĂ©phone Au 3662 ​ Pendant une voyance par tĂ©lĂ©phone les clairvoyants voient parfois plusieurs dimensions Ă  la fois Ă  travers un point de vue alternatif par rapport aux personnes voyantes normales. Ils peuvent dĂ©clarer avoir vu trois dimensions Ă  la fois au lieu de deux lorsqu'ils regardent quelque chose de loin d'eux. Ce point de vue alternatif pourrait ĂȘtre causĂ© par le fait d'avoir une vision binoculaire au lieu de simplement notre vision uni-oculaire habituelle que les humains ont par dĂ©faut. Notre vision binoculaire nous permet de percevoir simultanĂ©ment deux choses diffĂ©rentes au-delĂ  de notre champ de vision normal - une capacitĂ© surnaturelle s'il en est une ! ​ Utilisez La Voyance Par TĂ©lĂ©phone Au 3662 ​ La voyance par tĂ©lĂ©phone est un don incroyable qui peut aider les humains Ă  prendre des dĂ©cisions basĂ©es sur des informations qu'ils auraient autrement manquer au monde qui les entoure. Cependant, il faut de la concentration mentale, de la discipline et de la chance pour rĂ©aliser ce don avec succĂšs - bien plus que ce que les personnes voyantes normales n'ont jamais besoin de faire ! ​ Consultation privĂ©e dĂšs 1€ la minute au 01 77 48 74 07 ​ ​ Pascal entend-il rĂ©pondre ici Ă  sa question initiale ? Ce qu’est le moi, il le dit, ou plutĂŽt il le dĂ©finit le texte assimile le moi » Ă  la personne », et plus prĂ©cisĂ©ment Ă  la substance de l’ñme ». Cette dĂ©finition mĂȘme ne semble pas contestable le terme pourrait aussi dĂ©signer comme d’ailleurs le terme de personne », cette substance de l’ñme et ses qualitĂ©s, comme d’ailleurs l’ensemble Ăąme-corps ; mais Pascal isole ici, en quelque sorte, un objet particulier, auquel le nom de moi s’applique spontanĂ©ment assez bien , dĂ©signant en gros ce qui me dĂ©finit, ce qui m’est le plus essentiel, voire le support de toutes mes qualitĂ©s, par opposition Ă  ce qui se succĂšde en moi, et n’affecte pas mon essence. DĂ©finition recevable, donc, qui revient apparemment simplement Ă  prĂ©ciser ce dont parle ici Pascal. Mais cette dĂ©finition suffitelle ? Visiblement, il demeure difficile de savoir ce qu’est ce moi, s’il ne se confond avec aucune des qualitĂ©s ». Pascal n’en arrive-t-il pas Ă  douter de la pertinence mĂȘme de cette idĂ©e, lorsqu’il pose cette question OĂč est donc ce moi, s’il n’est ni dans le corps ni dans l’ñme ? » Le texte vise-t-il donc Ă  nous donner une rĂ©ponse, ou Ă  nous faire comprendre une difficultĂ© ? La premiĂšre partie est donc composĂ©e de trois questions-rĂ©ponses, qui soulĂšvent chacune des interrogations bien distinctes. L’homme qui s’est mis Ă  la fenĂȘtre pour regarder les passants s’est-il mis lĂ  pour me voir ? Évidemment non. La rĂ©ponse est Ă©vidente, mais quel est le lien avec la question initiale ? Il ne viendrait Ă  l’idĂ©e de personne de confondre ce qu’on est avec le fait d’ĂȘtre un passant. Alors pourquoi cet exemple ? Le deuxiĂšme exemple paraĂźt moins Ă©tonnant, mais bien banal je ne suis pas ma beautĂ© ; ma beautĂ© peut passer, je demeure moi » ; sans doute pas le mĂȘme », mais c’est bien moi » qui change, et qui de beau deviens laid par la petite vĂ©role ; tout cela est clair, et semble pour tout dire assez banal. Avions-nous besoin de Pascal pour nous dire que nos qualitĂ©s physiques ne constituent pas ce qui fait le moi » ? Que lorsque je dis j’ai changĂ© », il est bien clair que la formule suppose Ă  la fois une succession de qualitĂ©s la beautĂ©, puis la laideur et l’identitĂ© du sujet, sans quoi on ne parlerait mĂȘme pas de changement ? Les qualitĂ©s physiques se succĂšdent, elles sont pĂ©rissables » ; le moi demeure. Qui s’attache au pĂ©rissable ne s’attache pas au moi. Le troisiĂšme exemple est plus paradoxal, car il nous semble lĂ©gitime d’assimiler le moi » Ă  ce qu’on appelle les qualitĂ©s morales », au moins, prĂ©cisĂ©ment, les moins passagĂšres, les moins pĂ©rissables ». Pourtant ici encore Pascal vient dire si l’on m’aime pour ma mĂ©moire et mon jugement, m’aime-t-on, moi ? Non, car je peux perdre ces qualitĂ©s sans me perdre ». L’idĂ©e dĂ©range, car nous avons tendance Ă  identifier le moi aux qualitĂ©s morales, au moins les plus permanentes ; et il semble bien que la mĂ©moire » et le jugement » sans doute faut-il entendre ici l’intelligence ne soient que deux exemples de ces facultĂ©s qui semblent dĂ©finir mon individualitĂ©, me caractĂ©riser, bref ĂȘtre de celles auxquelles je ferais appel pour dire ce que je suis ; l’argument dĂ©range, car nous savons bien que c’est une question, parfois douloureuse, de savoir si un ĂȘtre qui a perdu mĂ©moire et jugement comme cela semble ĂȘtre le cas dans la maladie d’Alzheimer, est encore la mĂȘme personne ». Si j’y rĂ©flĂ©chis, je constate qu’en un sens j’ai tendance Ă  penser le moi comme le sujet des qualitĂ©s et c’est ainsi que semble le penser Pascal avec un maximum de cohĂ©rence ; en un autre sens j’ai tendance Ă  l’identifier Ă  certaines de ces qualitĂ©s, que je dĂ©signerai comme essentielles ». Ne faut-il pas choisir ? Pour le moins, Pascal nous invite ici Ă  un nettoyage de nos pensĂ©es. La deuxiĂšme partie semble se rĂ©sumer Ă  deux conclusions pessimistes le moi est peut-ĂȘtre inconcevable ; le moi n’est jamais l’objet de l’amour. C’est cette derniĂšre conclusion qui est la plus dĂ©veloppĂ©e. Concernant la premiĂšre, on pourrait la comprendre ainsi si je me tiens Ă  cette dĂ©finition du moi comme sujet des qualitĂ©s, et surtout des qualitĂ©s morales, je ne peux rien en dire ; on en viendrait presque Ă  se demander si cette idĂ©e conserve un sens OĂč est donc ce moi, s’il n’est ni dans le corps ni Commentaire [E3] Retour sur la question initiale. Rappel, questionnements. Commentaire [E4] Ici il est clair que j’ai commentĂ© » un peu. Mais c’est pour Ă©carter une approche polĂ©mique » qui n’a pas lieu d’ĂȘtre. Dire qu’on peut entendre par moi » autre chose que ce qu’entend ici Pascal, ce n’est pas encore Ă©noncer un point de dĂ©saccord avec l’auteur. Il faut se situer sur le terrain du texte, c’est-Ă -dire accepter de ne pas parler que de ce dont il est question ici. Commentaire [E5] Retour sur la premiĂšre partie pour chaque sous-partie, rappel, questionnement. Commentaire [E6] Ici, Ă©videmment, je situe ma question au-delĂ  de quelque chose que je considĂšre comme clair mais que je rappelle au correcteur, ce qui nĂ©cessite un peu d’analyse Ă  l’intĂ©rieur de ce travail de prĂ©sentation. Commentaire [E7] Justification d’un questionnement par une habitude de penser que le texte vient perturber. On pourrait faire la mĂȘme chose pour l’amour dire que c’est quand mĂȘme un peu raide, que Pascal nous dise qu’on n’aime jamais personne. Commentaire [E8] Toutes les questions qui surgissent s’appuient ici sur ce que j’aurais tendance Ă  penser si je n’avais pas rĂ©flĂ©chi sur le texte. La conclusion que j’en tire, c’est que le texte me rĂ©vĂšle peut-ĂȘtre que mes propres notions ne sont pas claires. Cela annonce un travail de l’ñme ? ». Et pourtant, comment penser des qualitĂ©s sans penser quelque chose dont elles sont les qualitĂ©s ? Peut-on renoncer Ă  l’idĂ©e d’une substance de l’ñme ? La deuxiĂšme conclusion est Ă  la fois pessimiste, riche et paradoxale. On ne peut aimer le moi ; cela est clair, au regard de ce qui prĂ©cĂšde, puisqu’il semble inatteignable, indĂ©finissable, voire impensable. Mais Pascal nous fait remarquer une consĂ©quence plus surprenante on ne peut pas plus dire qu’on aime le corps que l’ñme. On est donc bien loin de l’idĂ©e que l’amour des corps n’est pas l’amour vrai, celui qui viserait l’ñme, etc. Pascal remarque qu’on n’aime jamais un corps, mais les qualitĂ©s qu’il se trouve avoir sinon j’aimerais ce corps quelques qualitĂ©s qui y fussent ». Un tel amour du corps est-il possible ? Un amour qui viserait la substance du corps, comme l’amour de la personne » prĂ©tend viser la substance de l’ñme ? Pascal dit que non ; mais on voit en tous cas que l’opposition essentielle, quand on rĂ©flĂ©chit ici sur l’amour, n’est pas l’opposition entre l’amour des corps et l’amour de l’ñme, mais l’opposition entre un amour qui s’attache aux qualitĂ©s et celui qui s’attacherait » Ă  la substance. On n’aime donc que des qualitĂ©s. Mais Pascal ne dit pas seulement que l’amour de la substance de l’ñme est impossible il dit qu’il serait injuste ». Qu’est-ce Ă  dire ? D’autant qu’à y rĂ©flĂ©chir, la double thĂšse impossibilitĂ©, injustice est doublement paradoxale. Pascal est chrĂ©tien. Le christianisme ne commande-t-il pas un amour universel, c’est-Ă -dire d’aimer tous les hommes quelques qualitĂ©s qui y fussent ? » Pascal est-il en train de nous dire que ce commandement d’amour est absurde, Ă  la fois impossible et injuste ? Que ce commandement soit en mĂȘme temps un mystĂšre, un paradoxe, cela est clair ; mais y a-t-il encore une place, dans le texte de Pascal, pour sa pertinence ? On sait que les PensĂ©es de Pascal devaient constituer une Apologie de la religion chrĂ©tienne » on en semble bien loin ici. Alors, comment comprendre ? Au terme de ce parcours, la conclusion » ou la morale du texte ne paraĂźt plus aussi paradoxale. Certes il peut paraĂźtre surprenant que Pascal semble ici excuser ceux qui vouent leur existence Ă  la recherche des honneurs – habituellement dĂ©criĂ©s par les philosophes. Mais si nous ne nous attachons jamais Ă  rien de substantiel », si en ce sens tout est attachement superficiel, de surface, au nom de quoi condamner ? On peut tout de mĂȘme s’étonner d’un tel tout ou rien ». N’y a-t-il pas des qualitĂ©s » qui ont plus de valeur que d’autres ? On le voit, ce texte, obscur dans son intention oĂč Pascal veut-il en venir ?, fourmille Ă©galement de difficultĂ©s de dĂ©tail, dont nous n’avons pas fait, sans doute, l’inventaire complet. Pour essayer d’introduire quelque clartĂ© dans cet ensemble, on peut envisager de revenir dans un premier temps sur l’opposition de la qualitĂ© et de la substance, qui y joue visiblement un rĂŽle dĂ©terminant ; et plus prĂ©cisĂ©ment de revenir sur la nature de la qualitĂ©, puisque c’est lĂ  que nous trouvons ici des exemples, des formules qui demandent explication empruntĂ©es, pĂ©rissables, etc.. On reviendra ensuite sur la question de l’amour ou de l’attachement, aussi bien pour explorer le sens de la thĂšse de Pascal On n’aime jamais personne, mais seulement des qualitĂ©s » que pour envisager ce que pourrait signifier un amour qui s’attache Ă  la substance du corps, de l’ñme, idĂ©e dont il semble que le texte invite Ă  nous dĂ©faire. Commentaire [E9] Pessimiste
 Commentaire [E10] Riche
 Commentaire [E11] 
 et paradoxale Commentaire [E12] Oui, vous n’ĂȘtes pas obligĂ©s de le savoir. Mais ça pourrait arriver, et on peut s’étonner et donc, ĂȘtre incitĂ© Ă  rĂ©flĂ©chir de ce qu’un auteur ne dise pas ce qu’on attendrait de lui. De telles remarques ont donc leur place dans une explication de texte. Commentaire [E13] Annonce de la premiĂšre partie d’explication. Commentaire [E14] Annonce de la deuxiĂšme partie. Commentaire [E15] L’annonce du plan est claire. Il n’y a pas ici Ă  proprement parler de retour synthĂ©tique sur les difficultĂ©s du texte, mais l’annonce au dĂ©but de sa structure thĂ©matique suffit Ă  justifier un tel plan d’étude. De toutes façons il faut Ă©viter de recommencer une Ă©tude linĂ©aire.

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